Mingalaba
(Mingalaba signifie "bonjour" en birman)
Quand on leur demande poliment,
les Birmans acceptent facilement de se laisser photographier.
J'ai demandé systématiquement et les refus ont été rares.
(Je vous laisse imaginer la même chose en France...)
De plus, un appareil numérique est un excellent moyen d'entrer en relation avec les gens,
puisqu'on peut leur montrer les photos.
Et comme ils ont rarement l'occasion de se voir, ils aiment beaucoup ça.
Surtout les enfants.
La pâte jaune que beaucoup de Birmans s'appliquent sur le visage
est de l'écorce broyée de thanaka.
Elle sert de maquillage, de protection anti-solaire et de parfum.
"Mister Cool", propriétaire d'un tea-shop face au marché de Hsipaw
"Vas-y, prends-la, ta photo..."
Mimi, hein ?
Je suis passé trois fois devant, avant d'oser la prendre en photo.
Chaque homme birman est supposé participer
à deux retraites monastiques au cours de sa vie.
La première, en tant que novice, entre 10 et 20 ans.
C'est le cas du jeune garçon ci-dessus.
Puis, la deuxième, après 20 ans.
Ce n'est qu'après que certains prononcent leurs voeux définitifs.
Non, ceci n'est pas l'expression d'une quelconque sympathie pro-nazie.
Le casque décoré de la croix gammée est une mode
à laquelle beaucoup de motards locaux sacrifient.
Et pour eux, l'objet est totalement dissocié de la signification
qu'il a pour nous autres Occidentaux.
"Déconcertante insouciance asiatique..." m'a dit Sonia,
une jeune Française installée au Laos et en vadrouille au Myanmar.